C'est pour TOI que je le fais! [Billou x3]

Bill réfléchissait à la suite de ses paroles parce qu'évidemment, maintenant qu'il était lancé, il ne comptait pas s'arrêter maintenant. Il voulait que son jumeau sache exactement ce que son petit frère ressentait à son égard. Tout cet amour qui le tuait de l'intérieur. Cette jalousie, cette possession. Tom ne se rendait peut-être pas compte mais le brun allait faire de son mieux pour être le plus précis possible.
Les gestes de son double étaient tellement agréables que l'androgyne avait oublié de parler. Pas pour longtemps, certes, mais pour le moment, il était trop bien pour rompre ce moment avec son état maladif de possession. Il soupira doucement de bien-être et laissa quelques petits frissons apparaitre sur sa fine peau. Tom était tellement doux, tellement attentionné, tellement délicat. Bill ne pouvait y être insensible.

-Mais tu es tout mon coeur.

Encore des mots qui ne pouvaient qu'emballer le coeur de Bill. Tom était le seul à pouvoir le mettre dans un état comme ça, tout simplement parce que l'androgyne n'avait que lui.
Analysant ses paroles, le brun comprit que le dreadé n'avait pas encore comprit où son petit frère voulait en venir. Malheureusement, ou plutôt heureusement, le brun ouvrit la bouche pour lui répondre mais ses* douces lèvres venaient de prendre possession des siennes. Bill referma alors sa bouche, emprisonnant la lèvre inférieure de son reflet pour ensuite se laisser aller. Ils s'embrassaient de temps en temps, c'est vrai mais ils n'en faisaient pas trop. L'androgyne n'avait jamais eu la lèvre de Tom entre les siennes, mais il ne l'avait pas voulu. Il ferma doucement les yeux et ne les rouvrit que quand son ainé se recula. Ces gestes étaient tellement importants pour lui...et il allait enfin pouvoir s'expliquer concrètement.

-Ton petit ami... Ne dis rien... j'ai pas terminé.

Le petit- ami s'ajoutait à la liste que Bill avait donné plus tôt..."L'ami, le confident, le meilleur ami...". L'androgyne avait hésité à le dire puisqu'effectivement. Dit comme ça, Tom pourrait croire que son cadet est amoureux. Ca pourrait...et le brun ne s'en cacherait pas mais ce n'était pas le cas.

-Etre tout ça, pour que tu n'ai besoin que de moi... Je sais que tu as d'autres personnes dans ta vie. J'aimerais pouvoir te combler entièrement, pour t'avoir rien que pour moi... Je t'aime beaucoup trop, j'le sais...et j'm'en excuse.

L'androgyne haussa faiblement ses épaules, espérant que Tom aurait comprit correctement. Bill n'était pas amoureux, juste fou de cette relation si belle. Le dreadé était toute sa vie et pour rien au monde, le brun ne voudrait changer leurs petits codes, leurs douces caresses, leurs baisers innocents...

-Ton petit ami... Ne dis rien... j'ai pas terminé.

-Etre tout ça, pour que tu n'ai besoin que de moi... Je sais que tu as d'autres personnes dans ta vie. J'aimerais pouvoir te combler entièrement, pour t'avoir rien que pour moi... Je t'aime beaucoup trop, j'le sais...et j'm'en excuse.

-Pourquoi tu t'en excuses? Tu m'as rien que pour toi, ça c'est une chose que tu n'as pas l'air d'avoir comprit. Même si je traîne avec des potes comme ça, ils ne représentent rien pour moi. Il n'y a que toi mon ange. Demandes-moi de rester 24 heures sur 24 avec toi et je le ferai sans hésitation. Je t'aime.. j't'aime à en crever.

Le bel androgyne laissa son double déposer ses lèvres sur son front, ça lui faisait tellement de bien de le sentir aussi proche, de sentir son souffle... De se sentir possédé, parce qu’en effet, Bill voulait appartenir entièrement à son frère, il voulait que celui-ci ressente une certaine possession envers son cadet. Au lycée, et même ailleurs, le brun ne se gênait jamais -lui- pour menacer les filles qui faisaient de l’œil à son dreadé. Inutile de se le cacher, Tom était un véritable tombeur, un très beau garçon qui faisait tourner les têtes de ces dames…mais ça ne plaisait vraiment pas à Bill. Ainsi, dès qu’il entendait une conversation qui touchait à son frère, ou dès qu’il surprenait une jeune fille en train de le regarder de haut en bas, c’était des « N’y pense même pas ! » « C’est MON frère que tu regardes comme ça ?! ». L’androgyne s’en voulait réellement d’agir comme ça mais qu’y pouvait-il ? Il aimait son frère plus que tout au monde tout simplement parce qu’il n’avait que lui. Ou plutôt, il ne voulait que lui. Son jumeau était son sang, sa vie, sa moitié.

-Pourquoi tu t'en excuses? Tu m'as rien que pour toi, ça c'est une chose que tu n'as pas l'air d'avoir comprit. Même si je traîne avec des potes comme ça, ils ne représentent rien pour moi. Il n'y a que toi mon ange. Demandes-moi de rester 24 heures sur 24 avec toi et je le ferai sans hésitation. Je t'aime.. j't'aime à en crever.

Bien sur que ça touchait le jeune androgyne au plus profond de son être. Evidemment… Tom l’aimait et le lui disait ouvertement. Il était sincère aussi, ça, Bill n’en doutait pas une seule seconde. Et tout ce qu’il venait d’énoncer était parfaitement réciproque mais pourquoi est ce que tout ça ne se concrétisait pas ? Le dreadé passait du temps avec ses amis et c’était normal, le brun ne voulait pas le dé-sociabilisé -même si ça ne lui déplairait pas- mais il préférerait qu’ils passent du temps ensemble. Le côté pessimiste de Bill refaisait surface : Il avait peur de mourir avant avoir pût passer un maximum de temps en compagnie de son reflet. Il finit par hausser doucement les épaules puis se serra un peu plus contre le corps de Tom tout en nichant sa tête dans son cou, pour en humer son odeur. Ses bras passèrent derrière sa tête, caressant ses dreads au passage. En un murmure, Bill répondit :

-Je t'aime aussi Tom. Plus que tout, plus que moi-même, plus que n'importe qui... Il n'y a que toi qui compte dans ma vie. Tu sais...quand je m'endors le soir, dans tes bras ou non, je pense à toi... Le matin, j'me dis que ma journée sera forcément belle parce que j'te verrais. J'pense à toi tout le temps Tom. Je vis pour toi, et seulement pour toi. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

Billou répéta ses mots quelques fois mais au fur et à mesure, sa voix s’atténuait. Ce n’était pas pour autant qu’il ne le pensait pas : loin de là. L’androgyne était quelqu’un d’extrêmement sensible si bien qu’il pouvait parler et dire ce qu’il avait sur le cœur sans aucun problème, sans aucune gêne. Dommage qu’il ne trouvait pas toujours ses mots…

Tom aurait souhaité que cet instant avec son frère dure une éternité. C’était dans ces moments là que tout semblait beau et coloré. La maladie du brun disparaissait ainsi que les pensées des deux frères dirigées vers ce point là. Il ne restait plus que l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre. C’était dans des instants comme ceux-ci que le dreadé se sentait le plus heureux des hommes. Enfermé dans sa bulle, dans son monde avec son cadet de dix minutes, loin des problèmes de la vie, des études et de la vérité. Il aimerait tant que cette enveloppe de bonheur les entoure chaque seconde de leur vie.

-Je t'aime aussi Tom. Plus que tout, plus que moi-même, plus que n'importe qui... Il n'y a que toi qui compte dans ma vie. Tu sais...quand je m'endors le soir, dans tes bras ou non, je pense à toi... Le matin, j'me dis que ma journée sera forcément belle parce que j'te verrais. J'pense à toi tout le temps Tom. Je vis pour toi, et seulement pour toi. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

Le cœur du concerné fit une accélération fulgurent au niveau de ses battements. À chaque fois que ses oreilles percevaient le moindre mot tendre émanant de la bouche de Bill, l’organe du dreadé s’emballait tellement il était heureux, heureux d’avoir un frère comme lui, heureux de l’avoir tout simplement.
Le pauvre Tom ne savait plus où donné de la tête. Il était simplement aux anges et fou de cet amour fraternel si magique qui l’unissait à son reflet. Il aurait tant aimé laissé exploser son cœur qui débordait de sentiments... seulement, le blond avait toujours eut de la difficulté à exprimer ses sentiments envers son frère. C’était tellement dure pour lui d’expliquer tout cela qu’il préférait parfois ne rien dire. Mais il savait que Bill en souffrait en quelque sorte. En voyant son frère s’amuser avec d’autres personnes ou même passer du temps avec ses « amis », Bill éprouvait toujours un sentiment partagé entre la jalousie et la possessivité. S’il le pouvait, Tom passerait chaque seconde de sa vie à ses côtés... mais cela lui était impossible. Quelque chose le bloquait. C’était surement parce qu’au fond de lui, il avait peur. Il avait peur de se retrouver seul un jour ou l’autre, sans son frère. Tout ça à cause de cette foutue maladie de cœur. Du coup, il tentait de tisser des liens, même légers, avec quelques personnes pour ne pas se retrouver perdu. Seulement, il était conscient que, si un jour son jumeau disparaissait, jamais il ne pourra continuer à avancer normalement dans sa vie. Il ne pourra jamais survivre une seconde si son reflet quittait ce monde.
Soupirant tout doucement, Tom resserra son étreinte autour du corps de son reflet. Il ferma ses yeux à s’en fendre les paupières, la mâchoire serrée. Les larmes lui étaient monté aux yeux sans prévenir. Mais il avait déjà suffisamment pleuré pour ce soir là. De plus, il voulait donné une image courageuse et forte aux yeux de Bill. Il tenta donc de refouler ses pleurs et remonta une de ses mains pour aller la glisser dans la chevelure noire corbeau de son cadet.

-Je t’aime Bill... je t’aime tell’ment.

Malheureusement pour lui, sa voix l’avait trahie. Elle s’était montrée faible, tremblante. Et comme Bill n’était pas du genre à laisser passer ce genre de détails, Tom ne pu que se maudire intérieurement de se montrer aussi faible devant son reflet.

» Qu'est ce que tu Fais ?